Home, sweet home, miaw...

Devant le palier de la porte, la première chose remarquable était le simple paillasson, dans un design en forme de chat avec, non pas un simple "Welcome" ou autre écrit dessus, mais bel et bien un "Roar I'm a Lion >:3 ", histoire d'annoncer la couleur d'entrée de jeu. Si vous parvenez à pénétrer le sacro-saint lieu, vous entreriez dans un petit couloir d'entrée avec un porte-manteau sur pieds à droite et sur le mur de gauche, une boîte pour ranger les clés. Rien d'anormal, heureusement, une petite porte sur la droite pour un placard à balai, et plus on avance à l'intérieur, et plus on la pénombre malheureuse de l'entrée laisse place à une immense pièce dont les murs extérieurs sont tout en verre, véritable baie vitrée au quatrième étage avec un plafond probablement à environ quatre mètres de hauteur. Le luxe à plein nez apparemment, ou le fruit d'un long labeur, au choix. Et là, la lumière fut. Bien exposé, le studio est probablement hors de prix, et on venait probablement de passer au salon principal, avec sur la gauche un canapé face à un téléviseur pas petit pour un sou croulant près de quelques consoles de jeux, ainsi que diverses lampes sur pieds pour assurer l'éclairage au coucher du Soleil. Collé au mur cependant, un bureau avec ordinateur posé dessus, et une légère pile de documents. À côté, la porte menant à la salle de bain, évidemment. Au centre de la pièce, une table en bois entourée de six chaises de la même matière, proche à droite du coin cuisine, dans le plus pur style américain. Côté mur, une petite échelle/escalier menant à une mezzanine où se trouvait la couche de l'homme des lieux, petit niz douillet car l'intégralité de ce semi-étage de 5m² était un matelas recouvert des traditionnels draps. Bref la parfaite maison de petit bourgeois bien payé, si ce n'était que les murs visibles étaient certes blancs, mais recouverts de décalcomanies en tout genre telles des lol, ptdr, bitomiel, et autres joyeusetés.

Bienvenue chez l'homme le plus bizarre du monde.