Agacement excessif...[Kahorie]

Aujourd'hui était une journée comme les autres, du moins c'était ce que Keyko se plaisait à dire. En réalité, c'était une journée calme. Et elle était loin d'y être habituée, et elle ne les aimait pas. Comment pouvait-on aimer la routine ? Comment pouvait-on aimer savoir exactement ce qu'il se passerait et s'en contenter et apprécier la 'normalité'... La vie n'était-elle pas faite pour être vécue ? N'était-elle pas faite pour nous émerveiller ? Bien sûr, on pouvait se dire que si la journée était calme, elle ne nous apporterait rien de mauvais...
Mais comment pouvait-on vivre sans les problèmes ? C'était eux qui mettait de l'animation dans la vie, qui nous faisait nous sortir vivant... Qui faisait qu'on avait envie de se battre pour la vie, de se battre pour le bonheur... C'était ça la vie, voyons ! Ce n'était pas cette horrible routine ; se lever, aller travailler, retourner au lit... Comment pouvait-on ne pas se rebeller ?

*Ha oui, j'oubliais ! Pensa ironiquement la jeune femme. Quand on a pas le choix ! Quand on est obligé de se lever à sept heures du matin pour aller au boulot, qu'on a des millions de papiers à remplir et qu'on ne repart qu'à dix heures du soir, et qu'on est tellement crevé qu'on s'écroule sur son lit... Je commence à regretter qu'on soit en temps de paix... Au moins, en guerre, il y a de l'action !*

Vous l'aurez compris, la jeune femme est à son travail et n'en est pas très heureuse... Comment dire ? Vous seriez heureux, vous, d'être enfermé depuis maintenant trois heures à lire des documents 'urgents' et d'y apposer votre signature... N'est-ce pas lassant comme activité ? N'auriez-vous pas un mal de crâne abominable ? N'en seriez-vous pas de mauvaise humeur? Et bien justement... C'est exactement ce qui arrivait à la pauvre femme. Elle se mit alors à lire une nouvelle feuille... C'était sur une feuille, écrit très serré et très petit... Depuis quand ses secrétaires économisaient le papier ? Ça faisait quoi de faire deux feuilles mis à part à lui éviter d'empirer son mal de tête ? Le papier lui venait encore de ces gens qui voulaient prohibé l'avortement... Et puis quoi encore ? Elle fit flamber le papier. Et enleva ses lunettes. Elle poussa un gros soupir et se mit à se masser les tempes... Comment pouvait-on être aussi con ? C'était la troisième fois qu'elle recevait ce document cette semaine... Et on était mardi ! Elle allait tuer ces gens au prochain document...
C'était quoi cette manie de lui faire perdre son temps ? Les sept huitième des feuilles qu'elle avait était totalement stupides et inutiles...

C'est ce moment là que choisit un secrétaire pour débarquer dans son bureau. Celui-ci était très mignon (c'était d'ailleurs pour ça qu'elle n'avait pas hésiter à l'engager). C'était un jeune homme grand, les yeux bleus et les cheveux noirs, assez musclé... Mais là, même sa beauté ne l'aiderait pas à améliorer son humeur. Elle lança d'ailleurs au jeune homme un regard particulièrement énervé. Le toisant froidement. Le secrétaire se racla la gorge.

« Chère Gardienne... Voici de nouveaux documents... »

C'est là qu'elle vit la pile interminable que tenait son secrétaire... Si elle n'avait pas eu un total contrôle d'elle-même, elle se serait probablement mis à pleurer de dépits... Elle se contenta de montrer du menton, une place libre sur son bureau, son secrétaire plaça les feuilles là où on lui dit. Keyko poussa un si gros soupir, que le jeune homme se sentit obliger de ne pas s'en aller en courant et de lui demander :

« Vous allez bien, Gardienne ?

-... Franchement ?! Non. Je commence à en avoir marre de toute cette paperasse... Franchement, tu me vois passer mes journées à ça ? ... Je vais devoir m'arranger autrement, surtout que ces feuilles sont presque toutes sans intérêt... Je pense que je vais tuer quelques politiciens avides d'argent... Ou crée une lois qui dit que le politicien qui m'en propose une absurde se voit décapité...

-Mais... Vous avez aboli la peine de mort...

-Et bien, je vais la remettre en place spécialement pour eux... Vous pouvez disposer heu...

-Nyo Hiiza.

-Oui, vous pouvez retourner à votre travail. »

Elle lui fit son plus beau sourire, et sans plus demander son reste, le secrétaire disparut de sa vue. Keyko se remit donc au boulot, remplissant et faisant flamber des feuilles à la chaîne. Elle ne fut interrompue qu'une heure plus tard, à nouveau par son secrétaire, qui avait jugé bon de lui apporter un thé... Quelques minutes après, Keyko entendit des pas précipités à l'extérieur. Des talons qui claquaient contre le sol marbré de la mairie,... Elle connaissait tellement bien cette manière de marcher qu'elle reconnut tout de suite à qui ils appartenaient. Et à en juger par le bruit plus prononcé que d'habitude, sa chère amie était de mauvaise humeur.

« Voyons... Vous ne pouvez pas...Gardienne ! Tenta un garde. »

Trop tard, la porte s'ouvrit en grand sur une jeune femme blonde, ses joues étaient légèrement roses mais malgré sa course, c'était la seule chose notable. Ses cheveux
étaient toujours bien lisses, ses vêtements n'étaient pas du tout froissé. Keyko renvoya le garde d'un geste et s'en alla. Personne n'avait tenté d'empêcher Kahorie d'entrer par la force... Tous les habitants savaient très bien qu'il était interdit de la toucher sans qu'elle-même ne vous en donne le droit... Finalement, les deux amies se retrouvaient l'une en face de l'autre et Kaho ferma la porte avant de s'asseoir sur le fauteuil en cuir noir en face d'elle. Ses lèvres étaient pincées et un léger froncement de sourcil lui faisait part de son énervement... Elle ne tarderait pas à exploser. Faisant semblant de rien, Keyko fit semblant de retourner à ses papiers alors qu'en réalité elle ne faisait qu'épier son amie qui était trop en colère pour s'en rendre compte...

Son regard se mit à observer les murs... Ils étaient d'un orangé clair, qui donnait à la pièce un
côté illuminé, le sol était en bois. Au mur il y avait quelques tableaux, des tableaux de la famille Honotsuku mais aussi de simples tableaux représentant des paysages merveilleux... Au milieu de la pièce le grand bureau noir en chêne... Encombré par d'innombrables papiers. Puis l'immense fauteuil noir de Keyko... Et en face, deux fauteuils en cuir, un peu plus petit... Un bureau assez grand mais qui n'était pas des plus intéressant. Finalement, Kahorie poussa enfin un soupir. Montrant que c'était bon, elle avait atteint le summum de l'exaspération.

Avec un sourire, Keyko reposa sa paperasse et se contenta de dire :

« Je t'écoute ! »

Je suis vraiment d'un nature extrêmement calme, demandez a tous ceux qui me connaissent vous verrez, mais je refuse, mais alors réellement vivre une seconde de plus entouré de cette bande de barbare. Me voilà, moi, gardienne du savoir, en train de faire la lecture a une bande de sauvageons alors même que je devrais être pour encore 3 jours en vacances, en repos, en paix, ou en croisade, peut importe mais loin de mes obligations.
Je me serais bien taper la tête contre les murs, une véritable joie même, mais devant ses pauvres petits chérubins de l'association des "mamans qui travaillent", n'aurait pas été convenant, il me faillait donc un autre défouloir, et le mieux me semblait être d'aller directement, c'est a dire a la fin de la lecture, dans le bureau de celle qui a eut la merveilleuse idée de me laissé ses bambins...
J'ai nommé Keyko Honotsuku, celle qui se dit être ma meilleure amie, gardienne de la ville, celle qui a la charge de trouver de quoi occuper les petits monstres lors des vacances scolaires... Et surement qu'elle sait dit: "Kaho sera parfaite elle connait les enfants mieux que personne... après tout elle gère l'école. ".
Plus je pensais a ce qu'elle m'avait imposé et plus l'idée de lâcher ce livre et d'aller la rejoindre me démangeait. J'ai donc souris aux enfants.

-A votre age, mes petits je suis sur que rester enfermer ici alors que le soleil brille dehors n'est vraiment pas marrant, alors je vous propose une petite sortie éducative. Nous allons marcher jusqu'à la mairie, ensuite je vous laisserais jouer au pistolet a eau, avec les gardes de la gardienne Keyko. Alors ça vous tante?

Les enfants, ou monstres ne mirent pas une seconde pour être en rang près de la porte près a partir.
Le chemin ne fut pas long surtout que les enfants marchaient en courant et qu'il était de ma responsabilité de ne pas en perdre de vu. J'avais avec eux établi une "stratégie", comme ils aimaient appelé leur attaque...

J'ai lâché mes petits sur les gardes qui n'ont pas résister bien longtemps devant mon groupe armée.
Bien que un téméraire tenta de m'arrêter, mais réellement il ne pouvait rien faire, il n'avait déjà pas le droit de me toucher, et même si il l'avait, il n'avait pas le rang social nécessaire pour me donner un ordre.
Une fois mon but atteint, j'avoue être passablement énervé, par le faite que Keyko ne soit pas si occuper que ça, une grosse pile de documents, dans un bureau a la température agréable, voila ce qui l'empêchait de s'occuper elle même de ses monstres?
Mon énervement ne mis gère de temps avant d'atteindre son apogée, elle le savait je pense, après tout elle sait tout de moi. Après un temps, elle finit par enfin m'accorder un regard, alors même que je pensais à la tuer.

« Je t'écoute ! »

Et elle ose me demander ça posément, je suis calme et détendu, je suis réfléchi, je pense avant d'agir, je suis un être douer de pensées et je suis là pour discuter et non pour tuer. Bien que ces quelques pensées me calmèrent vis-à-vis de son comportement, elles ne calmèrent pas la colère qui m'avait mener ici.

-Je viens pour cette histoire de garderie... c'est vraiment avec joie que je m'occupe, pour la plupart du temps de l'éducation, principalement intellectuelle, des jeunes de se monde. Mais il me semblait pourtant que l'éveille de leurs sens moraux, ainsi que toute l'éducation de la bien séance, et le gardiennage avant les 6ans ne me Concernait PAS.

J'eus peut-être un petit sourire crisper à la fin de ma phrase.

-Alors je sais que c'est toi qui gère, la ville. Et que c'est un travail immense.

J'avoue que ma voix a cet instant était passer de "en colère" à "ironique", mais qu'y puis-je?

-Mais la prochaine fois que tu prévois un atelier garderie à la bibliothèque, pense aussi que par ta faute le pourcentage de mortalité enfantine de se pays aura augmenter.

Keyko haussa un sourcil à l'entente des cris de ses gardes et celui des enfants. Prise d'un doute, elle se leva lentement, retira ses lunettes qu'elle déposa sur le bureau puis partit pour voir ce qui se passait dans le couloir. Elle ouvrit donc la porte. Des enfants courraient partout en riant, et surtout en aspergeant les gardes d'eau... Activité très intéressante et sûrement très éducative. Elle regarda un instant l'entremêlement des corps. Les gardes étaient dépassés ! Alors donc, ils pouvaient se débarrasser d'une armée de dragon mais ne savaient pas se défaire d'une simple bandes de gamins ? L'un d'eux arriva près d'elle, prêt à l'asperger mais un seul regard froid fit s'enfuir le petit... Il l'aurait mouillé, elle l'aurait étranglé ! Aussi simple que ça... Le marbre blanc du sol était trempé de partout, les murs blancs étaient souillés... La seule personne que l'ambiance ne semblait pas déranger était son secrétaire qui continuait gaiement le tri des dossiers. Keyko vit une nouvelle pile se remplir... Elle était en train de perdre de précieuse minutes à regarder ces garnements au lieu de travailler, et, elle avait du boulot par dessus la tête ! Kahorie avait osé signifié que son travail était facile et pas fatigant ? A côté de ça, s'occuper d'enfants étaient une partie de rigolade... Pour le prouver, elle mit son autorité à l'épreuve.

"STOP ! Hurla-t-elle."

Tout cessa un instant, les enfants se mirent à la regarder, les yeux agrandis de surprise. Les petits avaient tous environs cinq ans, ils étaient habillés de couleurs vives et avaient tous des visages ronds et de grands yeux innocents... Des petits êtres fragiles et impressionnables... Comment pouvait-on penser que ceux-ci soient d'une nature si contraignante ? Il fallait juste savoir s'y prendre c'est tout...

"Bon... Maintenant, vous voyez les chaises là-bas ?"

Keyko pointa du doigt une rangée de chaise en plastique, elle étaient d'un vert criard et tape-à-l'œil et un grand panneau 'salle d'attente' les surplombait. Heureusement, aujourd'hui était l'un des rares jours de la semaines où elle ne voyait presque personne à la mairie... Elle ne savait pas très bien pourquoi mais les habitants semblaient prendre un malin plaisir à se ruer dans son bureau en même temps... Ce qui faisait que ces jours-là, elle avait besoin d'au moins une douzaine de boîte d'aspirine à sa disposition... Quoiqu'il en soit, les petits hochèrent la tête, et se mirent à regarder le sol. La jeune femme reprit donc, d'une voix toujours aussi autoritaire :

"Alors vous allez vous asseoir dessus... Autre information : le premier qui bouge, je l'émascule... Est-ce clair ?"

Tous hochèrent de la tête, mais aucun ne semblait avoir compris le sens du mot 'émascule'... Et de toute façon, ils ne voulaient pas savoir ce que ça voulait dire, ils avaient bien compris que de toute façon, ce n'était pas bon pour eux. Alors dans le silence, la tête baissée, ils partirent rejoindre les chaises... Tout ça sous le regard froid de la Gardienne de la ville, celui sidéré des gardes... Et celui indifférent du secrétaire qui continuait à ranger les papiers.

"... Bon, maintenant... Vous me nettoyez ce couloir ! Je ne veux plus voir la moindre trace de pagaille dans MON couloirs... Je veux me refléter dans le sol, dussiez-vous lécher le marbre... Me suis-je bien faite comprendre ?
-Heu... Oui maîtresse... Dit l'un des gardes, à peu près aussi impressionné que les enfants.
-Merci, bien... Je ne veux pas être dérangé... J'ai du travail... Cependant, si l'un des enfants bouge, amenez-le moi ! Je m'arrangerai pour qu'il ne puisse plus le faire..."

Il y eut un gros blanc et elle en profita pour s'en aller, prenant au passage, le nouveau tas de feuilles qu'on venait si gentiment de lui offrir. Elle s'assit à son bureau, sous le regard -elle le savait- impressionné de sa meilleure amie. Elle se remit au travail, lisant et complétant, lisant et complétant... C'était sa nouvelle complainte depuis qu'elle était ici.

"Bien... Kahorie, ma chère... Figures-toi que le travail que je fais est extrêmement épuisant, le nombre de feuilles augmente de dix par secondes, ce n'est donc pas un travail 'facile' ni 'plaisant'... En tout cas ça l'est beaucoup moins que de s'occuper de petits qui dès qu'on leur hurle un peu dessus, se mettent à trembler de peur ! Premièrement... Et Deuxièmement : Si je t'ai choisi toi pour ce travail, c'est que je n'avais personne d'autres ! Et si tu tues un seul de ces bambins, je te renvoie du métier de prof et te fais travailler avec moi de sept heures du matin à dix heures du soir dans ce bureau, à lire et à compléter des documents sur des sujets aussi débile que..."

La jeune femme en prit un au hasard :

"Devons-nous interdire l'utilisation de mannequin féminin sur les couvertures de lingeries fines ?"

Elle regarda son amie, un brin désespérée.

"Mais continue de te plaindre je t'en prie... Qu'est-ce que tu as à reprocher à ces gamins silencieux ?"

Et, effectivement, on pourrait entendre les mouches volés dans le couloir...

-Oh mais je ne reproche absolument rien a cette bande de gamin trop polis et bien éduqué de la classe moyenne élevé par des mères célibataires qui travaillent, et qui les transformes en clone d'enfant de la bourgeoisie en leur offrant des garderies a la bibliothèque, ils sont géniaux et très réceptifs aux ordres qu'on est forcé de leur donner toutes les 5 secondes, du style, mange pas la colle, ne lèche pas ce coins de page d'un livre plus vieux que le père de ton arrière-grand-père, ne lèche pas les oreilles poilus de ton frère tu vas encore craché des boules de poils, n'essaye pas de sucer ton ami ce n'est pas ton pique nique.

J'eus une sourire forcé, dans le genre "tu vois je les adores mon rêve c'est de passer le restant de ma vie avec eux."

-Ma petite Keyko d'amour, toi et moi on sait que j'adore enseigné, c'est un peu ma vocation, que durant toute l'année scolaire mon seul but est de faire de certain ignorant, des personnes aptes à survivre, à éduqué, à travailler, à se contrôler, et j'en passe, mais là, la seule et unique chose que ces gosses veulent c'est être dehors à patauger dans je ne sais quel coin d'eau peu profond et frais. Et ça les fait royalement... dese retrouver dans une salle éclairé artificiellement toute une journée, avec et je site les pensées :" une vieille dame âgé pas intéressante", ou encore "la gardienne qui donne cours, même que mon frère il la trouve canon et très belle" et pour finir "La gardienne de l'ennuie " et la dernière doit venir d'un petit malin dégourdie et cynique !

Maintenant j'en étais arrivé au moment où ma colère était tomber, mais où je ne pouvais pas m'empêcher de confier a Keyko tout ce que je ressentais.

-Je dois être une adulte responsable presque toute l'année, il se trouve que toi comme moi on sait ce qui arrive quand je pète un câble parce que je suis en manque de repos, on va dire ca comme ça. Alors pour l'amour de la logique, de la survie de mon mentale et pour que l'incident "Shana Gorris " ne se reproduise pas ... N'envoie plus de gamin dans ma Bibliothèque.

Maintenant que j'en parlais, l'incident Shana me revenait en plein fouet, un épisode malheureux que j'avais réussi à ne pas ébruiter, Shana était une bourgeoise un peu fière, que mon coté adolescent avait sous le coup de la colère transformée en pauvre fermière, le tout en abusant un peu de mes pouvoirs de gardienne ... Il m'avait fallu faire disparaître la victime de mes sauts d'humeur, pour que personne n'en sache rien, et d'ailleurs encore maintenant personne n'en savait rien. E dehors de Key, Wil et Eli

-Je les garde pour aujourd'hui, je vais les emmener au parc, mais s'il te plait je t'en supplie ne me les colle plus dans les pattes...

Alors que je me levais pour m'en aller, une feuille tomba du bureau de ma partenaire, le titre me fis bien rire.

-Et ne pense pas que j'accepterais de garder les personnes du groupe " les grands-parents en vadrouille" il n'en est pas question.

Etonnée, la jeune femme se leva pour ramasser la feuille.. Les grands-parents en vadrouille ? Elle s'imagina des petits vieux malentendant dans la bibliothèque... Elle se les imagina mal habillés et puant le vieux (vous savez, cette odeur amer et âcre à la fois... mélangé à de la pisse). Elle se souvenait de sa grand-mère comme d'une femme forte et bien habillée, toujours très classe... Et elle ne comprenait pas pourquoi les autres vieux s'entêtaient à ressembler à des cons alors qu'ils étaient si facile de faire un tour au magasin de vêtements. Elle posa la feuille... Et prise d'une inspiration subite : fit tout flamber. Toutes les feuilles disparurent en cendre. Elle sourit devant le feu de joie. Enfin quelque chose d'agréable... La première chose depuis le début de la journée ! Même l'odeur bizarre de brulé ne la dérangea pas... Pas plus que le côté noirci de son bureau. Euphorique, Keyko sortit de son bureau et fit flamber tous les autres documents que tenaient son secrétaire. Celui-ci la regarda, choqué.

"Nouvelle lois : Si on m'envoie trois demande de lois refusées, plus aucune demande ne sera acceptée avant au moins six mois ! Ainsi, les bouseux y réfléchiront à deux fois avant de m'envoyer des trucs stupides ! ... Ecrit cette lois..."

Obéissant, le secrétaire se mit à faire ce qui lui était demandé, en vingt minutes le document fut prêt. Fière d'elle, Keyko le signa avant de se retourner vers Kahorie qui avait l'air choquée. Keyko haussa les épaules... Elle n'avait pas pris de vacances depuis au moins deux mois !

"La mairie est fermée aujourd'hui ! Claironna la loup-garou. Que tout le monde rentre chez lui ! Les enfants, nous vous emmenons au parc moi et Kahorie-sama ! Vous allez voir, vous allez vous amuser !"

Des hurlements de joies retentirent, les enfants se mirent à sauter sur place, heureux de cette nouvelle liberté.

"Mais vous faîtes le chemin dans le calme ! Prévint Keyko. Vous marchez tranquillement, et en rang deux par deux ! Et vous donner la main à votre voisin !"

Tous hochèrent de la tête, ils auraient accepté n'importe quoi. Keyko se retourna alors vers Kahorie, et s'exprima dans la langue originelle du pays : L'ancien Mukai. Plus personne ne savait l'utiliser mis à part les familles des Gardiens... ce qui faisait que personne n'était capable de les comprendre :

"Kahorie, missa tyot goisi fi missa ! Rit la jeune femme."

Je suis bien forcé de reconnaître que mon ainé était a la fois un génie, une amie merveilleuse et une folle en puissance, et ca e fit vraiment vraiment plaisir qu'elle vienne avec moi au parc. Elle et moi, bien qu'on se voit souvent, ne sortons presque plus ensemble.

"Kahorie, missa tyot goisi fi missa ! Rit la jeune femme."

Entendre cette langue c'est comme de se rappeler mes parents, pour me l'apprendre bien comme il se doit, ils l'ont parler pendant un an. Keyko, Will, Eli, ou même moi n'en abusons pas, nous l'utilisons qu'en tant de guerre, ou alors quand nous sommes en train de parler de choses gênante, ou alors quand nous sommes spécialement content, ou une autre émotion.

- Tu as bien le droit.

Les enfants se sont calmement aligné pour qu'on les comptes, lorsque Key et moi nous sommes approchées de la porte. Une fois cette formalité passée, j'ai placé à la tête, un des enfants, qui je le savais de son esprit même, connaissait le chemin. Je leur ai vite répété les règles quand on marche en ville, puis me suis mise a l'arrière du groupe, pour ensuite leur dire qu'on partait.

-Je sais pas pour toi mais hier j'ai vu Sephyx, elle m'avait spécialement en forme et contente d'elle même, apparemment elle aurait eu une offrande digne d'elle pour une fois, un humain totalement délicieux... Il compétent, beau, polyvalent, un comme il m'en faudrait un, j'aurais bien besoin d'un assistant, ou d'un major d'homme ou même d'une femme de compagnie qu'importe, toi aussi! J'ai bien repéré le secrétaire, mais il joue pas dans la même catégorie.

[Fin de Topic et => Parc]

» ♦ Les RP de Kahorie♦
» Kahorie Hitomi [validée]
» Petite ballade avec enfants [Kahorie]